Acide

Œuvres

AcideLiberty

Mix medias on canvas 116x90cm 2020

AcideLiberty skull
AcideTimeless

Timeless bleue

Poudre de marbre et acrylique
 
52 × 30 × 26 cm
2020
Acide
Acide
Acide

Biographie

Jeune artiste autodidacte né à Marseille, le dessin est très tôt devenu sa passion, c'est à la fin des années 1990, qu'il découvre le hip-hop et le monde du graffiti et commence à peindre avec un groupe très actif dans la région et expérimente diverses techniques et styles tout en restant fidèle aux codes du street art.
Le temps est un luxe dans la société dans laquelle nous vivons, tout le monde en a besoin, pour réaliser ces rêves, développer une idée, donner du temps aux personnes que nous aimons, apprécier ou même prendre le temps de vivre pleinement le temps présent.
Monaco Monté Carlos / France / New York / Genève / Saint Petersberg / Porto.

Expositions

Exhibition 2019 :

 Ephemeral Event Exhibition, 2 months with international artists in an aesthetic salon on Place Massena in Nice.

Ephemeral exhibition, The Artist in Auron with a live painting over a weekend, Organized by the town hall.

Live Painting of the ABC project organized by a Nice establishment (Per Lei bar) on the place du pin in collaboration with Laurent Bosio.

Exhibition and live painting on the Beau Rivage Beach in Nice, in Collaboration.

Exhibition and live painting on the 3/14 Beach in Cannes, Collaboration with Laurent Bosio.

Exhibition and live painting for the first date of the Summer Vibes Festival in Fréjus 40,000 people in total for this event

First Solo show in a watch store in Nice rue Hôtel des poste for a period of 3 months.

Exhibition for the Rotary club at the Cagnes sur mer racecourse with auction.

Exhibition and live painting for the world clean up in Roquebrune sur Argens, creation of a 195 x 130 c 3 cm work

Ephemeral exhibition at the Italian consulate in Nice in the presence of 18 other artists.

Exhibition and live painting for the first date of the AMOR gala at the hotel La Réserve in Switzerland with auction.

Exhibition in a restaurant Le Félix Faure in Nice avenue Jean Jores 1 month.

 

Exhibition 2020 :

Exhibition : Divine Feminine : Hotel,Martinhal Pavillon de chasse du Roi Don Carlos du Portugal

 Participation in an evening for fight

Group exhibition temporary event, at 20 Bv of the Army of the Alps nice 1 month.

Exhibition 2021:

Nov: Exposition caritative avec l'ONG Vision du Monde Paris le Marais

Jul: Exposition caritative avec  le  Lions Club International,ile de la  Martinique 

Actualités

Acide… « animé », un tonton grapheur au service d’une cinématique du quotidien
Même si la silhouette qu'il se plaît à dissimuler sous une casquette baissée ou une cagoule remontée, peine à le faire deviner, Acide a un appétit d'ogre, il ingère, digère et fait macérer dans son œil acéré tout ce que la ville lui donne.
Le Tournesol agonisant qu’Allen Ginsberg, figure emblématique de la Beat Génération a su, dans un de ses plus beaux poèmes, isoler du chaos urbain, pour le réchauffer au soleil de ses vers flamboyant, Acide, poète de la rue, grapheur et plasticien le déterre tous les jours, le fait croître et l'offre en pâture à nos imaginaires croulant sous les encarts et les icônes de la Modernité.
Heureusement, son tour de passe-passe n’est pas à sens unique, il nous fait les complices de son émerveillement initial devant tant de ressources "citadinement" cachées et nous enjoint lui dont le coup d’œil est si vif et le coup de pinceau si réactif, à savourer à notre rythme toutes les sinuosités de la réalité.
Van Gogh 2.0 mâtiné d’échappées Warholiennes au pays des mythologies cabossées de la société contemporaine, Acide a de la référence à revendre, tel un Roi Midas à l'aise dans sa paire d’Adidas, flirtant avec la part d’inconnu des matériaux qu’on croit fichus ou tout juste bon à finir à la casse du siècle. Pris en flagrant délit de dérive Dalinienne, riant de l’œil comme le roi Salvador frisait de la Moustache, il parvient cependant à transcender, avec la même décontraction apparente, l'héritage du maître surréaliste pour le faire voisiner avec les apports ô combien fécondant de la Street culture, le terrain de jeu favori de cet artiste autodidacte, tonique et athlétique, ben Hur béni des murs ayant très tôt baigné dans la marmite du graffiti Art du temps de sa bouillonnante jeunesse Marseillaise.
Il faut dire que tout support est susceptible d’être le réceptacle de sa fantaisie chromatique, dans lesquels fourmillent mille et un détails ; icônes médiatiques, enfants perdus de l’Entertainment américain, pantins sortis tout pantelant de l’industrie Disney, peuvent se retrouver fichés dans son casier mental, imprimés sur une paire de baskets ou sur un babyfoot, le tout sans amertume, avec une généreuse insolence par laquelle il nous enjoint à profiter de chaque minute qui passe.
Dans le jardin d’Eden de ce dandy Dada, le collage hasardeux d'éléments disparates peut mener au plus durable des coups de foudre avec la matière et aboutir à l'absolu cohérence d’une construction ouverte à bien des interprétations.
Se posant en digne héritier des trublions du Coenties Slip, ces enfants terribles du post-modernisme qui trouvèrent dans le quartier sud de Manhattan, à la fin des années 50, de quoi dynamiter les préceptes rigides de l'art Américain en assemblant les débris laissés là sur les docks abandonnés, Acide n’en reste pas moins un enfant de son temps, sachant manier l’ironie et flouter les repaires tant et si bien que l’on ne sait plus à quel signe se vouer, ignorant à quelle minute il rend hommage aux choses qu’il semblait à quelques encablures de toiles peintes et de murs investis, tourner en dérision .
De Monte-Carlo, à Genève en passant par Porto la lumineuse ou Berlin la rebelle, cet esthète dans sa tête, passé maître dans l’art de corroder les évidences, a courtisé les plus belles villes d’Europe, y poursuivant sa leçon de choses et décrivant avec brio, derrière ses vers teintés, les « enfumages » consuméristes de l’époque. Un travail de salubrité pudique qu’il honore haut la main sans jamais se départir d’un large sourire en acier trempé tout aussi précieux que les objets imbriqués dans ses sculptures urbaines, se faisant malgré lui porte-voix d’une planète parallèle aux injonctions paradoxales et dont il parvient à faire tenir en équilibre sans jamais prendre de haut le spectateur, les plus indissolubles contradictions.
Didier Boudet